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Durant la pérode des années 90, la compagnie de disque Musea avait ressortie en CD le premier album d’un groupe
allemand qui a pour nom NEUSCHWANSTEIN. Originalement paru en 1978, l’album qui a pour titre « Battlement » avait
créé un buzz premièrement pour l’excellente musique qu’il contient, mais surtout parce que la voix du chanteur ressemblait
beaucoup (trop!) à celle de Peter Gabriel de vous savez quel groupe. Certains ont aimé et d’autres non, les rabaissant à
des clones de GENESIS. De toute façon ces allemands n’étaient plus en activité à ce moment-là. Je vous invite à jeter une
oreille sur « Battlements » si ce n’est déjà fait ?
Nous voici donc 38 ans plus tard, le groupe ressort d’une longue période d’hibernation pour nous présenter l’album
que voici, « Fine Art ».
Pour ce nouveau projet, il ne reste qu’un membre original qui est le claviériste Thomas NEUROTH. Les autres sont des
membres invités. NEUSCHWANSTEIN se décrit comme un groupe prog symphonico néo-romantique ou groupe qui se
réclame de la musique classique période romantique. Nous voici donc en présence d’une musique instrumentale à forte
tendance classique et par moment avec une touche de ELP, pensez ici à l’album “Works Volume 1” mais sans
la flamboyance de ELP. L’album est constitué de 10 pièces dont trois qui sont des réinterprétations de versions classique
composées par entre autre DEBUSSY, SAINT-SAENS et SCHULZ.
Passons à l’écoute de cet « Art fin » Je dois vous mettre en garde de ne pas avoir en tête l’album « Battlements »
car il y a peu de points communs avec cette nouvelle offrande. « Battlements » se réfère plus au prog des seventies.
« Fine Art » débute donc avec “Fêtes” une réinterprétation de Claude DEBUSSY. Instruments classiques et électriques se
mélangent dans une confrontation harmonique et émotionnelle. L’entrée en scène d’une orgue Hammond nous rappelle le
ELP des belles années, virtuosité en moins. C’est la seule pièce qui dure dix minutes car les autres ne dépassent rarement
les cinq minutes. C’est la pièce à écouter en priorité.
Ce mariage entre orchestration symphonique et groupe rock se continue tout au long de l’album. Même s’ils sont bien
présents dans le mix, les instruments électriques comme la batterie et la guitare électrique ne cherchent pas à dominer
les instruments à vents et à cordes acoustiques, c’est pourquoi le mot mariage convient bien à ce qu’on entend.
Je pourrais vous nommer toutes les pièces de l’album mais ce serait inutile car elles font partie d’un tout, d’une symphonie
qu’il faut écouter d’un bout à l’autre. On s’installe et on se laisse transporter dans cet univers rock symphonique.
À noter la narration pour le moins gutturale en allemand sur « Die Geschichte Vom Kleinen Hahnchen » qui dure la moitié
des 2:30, le tout se finissant sur un air de flute. Une curiosité.
En conclusion. « Fine Art » est plus un album symphonique que progressif. Ici pas de long solos empreint de virtuosité.
Les instruments et musiciens sont au service de l’émotion et de l’authenticité. Un orchestre rock qui rend un hommage
à la musique classique. Du classique à la sauce prog et non le contraire.
Il est bien loin le groupe qui clonait GENESIS en 1978.
Stephane Couture 4/2017 Profilprog